A C C U E I L
A G E N D A
M E M B R E S
COMMISSIONS
C O N T A C T
P R I V E
Une journée pédagogique et récréative à la ferme.
Quelle bonne idée a eu Philippe BRUWIER, nouveaumembre du Rotary Club de Fléron (classification: Agriculteur),
d’organiser sa conférence professionnelle en invitant le Club et famille à découvrir l’exploitation agricole qu’il gère en association avec son frère Benoit.
Toutes et tous, petits et grands, étaient impatients
Mais avant de détailler la journée de l’agriculteur, un petit historique permettant de mieux cibler l’importance actuelle de l’exploitation est indispensable. Il s’agit d’une exploitation familiale, de père en fils depuis trois générations. Les deux frères Philippe et Benoit ont repris la ferme à leur père Joseph en 1986. Précisons que
Joseph et Anne, la maman, n’hésitent pas à toujours apporter leur expérience, en avouant que, pour ce qui est de l’évolution technologique, ils laissent «faire» Philippe et Benoit secondés de leurs précieuses et dynamiques épouses, Kathy et Brigitte.A l’époque de Joseph et d’Anne, l’exploitation comptait
déjà 70 vaches laitières et 60 jeunes bêtes pour une superficie de 60ha.
Depuis, dans un premier temps, a été construite une étable dite à
stabilisation libre (c’est-à-dire que le bétail y est en liberté) pour 120
vaches et 90 jeunes bêtes.
En parallèle, a été menée une modernisation continuelle
Petit à petit, l’exploitation a ainsi grandi et bonifié pour arriver en 2010 à deux sièges d’exploitation, 180 vaches laitières et 160 jeunes bêtes sur 150ha de terrains dont 133 de prairies et 27 de cultures de maïs.
Voici donc le décor planté, le moment est venu de découvrir
ce qu’est «une journée à la ferme».
Les activités quotidiennes débutent dès 6h avec la traite qui dure environ
2h; cette traite a lieu 2 fois par jour: à 6h et 17h30, chaque jour de la
semaine, jours fériés et week-ends compris. Le lait est récolté de nuit tous
les deux jours par une laiterie de l’Eiffel allemand pour être transformé
principalement en lait de consommation courante. Pas mal de fermes de la région
sont également fournisseurs à cette firme.
Rayon reproduction, l’objectif est d’ améliorer la production et la conformation du cheptel, pour ce faire, on a recours à l’insémination artificielle. Constituer un troupeau demande patience et soins attentifs: la génisse a son premier veau vers deux ans et demi et, en général, elle a un veau par an. C’est d’ailleurs tous les jours qu’il faut s’occuper des petits veaux qui réclament une attention particulière; les premiers jours, ils boivent le lait de leurs mères pour être ensuite nourris par la louve électronique programmée pour leur distribuer le lait en fonction de leur âge.
Pour ce qui est de l’alimentation:
- en hiver (15 novembre au 15 mars), les vaches restent à l’étable et ne
sortent pas. Elles sont nourries avec de l’ensilage d’herbes et du maïs,
des pulpes de betteraves et du soya; elles reçoivent un complément de
vitamines et de sels minéraux.
- en été, elles paissent en prairie et l’herbe constitue
En conclusion, on peut dire que si la profession d’agriculteur
requiert une disponibilité et une attention permanentes, elle se caractérise
en outre par des contraintes particulières et des travaux spécifiques qui
permettent d’affirmer que l’agriculteur vit au rythme des saisons comme par
exemple:
- au printemps: épandage du fumier et du lisier avec un mois de mai en
général très chargé (réparation des clôtures, sortie des bêtes en
pâturage,....);
- en été: récolte de l’herbe fauchée et séchée, soit pour du foin, soit
pour l’ensilage qui servira d’approvisionnement
- en automne récolte du maïs;
- en hiver: saison la plus réservée aux tâches administratives et à l’entretien du matériel et des machines.
Après les cours et la pédagogie, les invité(e)s eurent droit à la récréation en s’adonnant, sur le terrain, à une pratique sportive que la plupart découvrait: le grand golf en prairie avec maillet de bois comme canne et petit ballon en cuir en tant que balle. On ne sait pas si ce sont les jeunes ou les adultes (ou dénommés comme tels) qui furent les «gamins»; toujours est-il que les vaches eurent ce jour-là d’étranges et bruyant(e)s voisin(e)s de pâtures. Espérons que cette animation inhabituelle ne leur a pas fait tourner leur lait !! Mais, ces braves bêtes (il s’agit toujours des vaches) n’étaient pas au bout de leurs peines quand elles durent subir des essais de traite manuelle
de l’un(e) ou l’autre agriculteur(trice) en herbe qui se rendit vite compte que cela n’est pas si évident qu’ imaginé !!!!
Aux remerciements chaleureux des nombreux(ses) participant(e)s
à l’attention des «maîtres et maîtresses des lieux» sous le regard
bienveillant de Papa Joseph et Maman Anne, il ne faut pas oublier d’y associer
tous les membres de la famille Bruwier qui mirent tous et toutes la main à la
pâte aussi bien pour préparer l’excellent et copieux buffet
particulièrement bien arrosé par des remontants vinifiés que pour aider dans
un rôle de guide-démonstrateur ou pour tout remettre en ordre: Marie-Pierre et
Guy; Anne-Sophie, Julie, Louise, Mathilde et Séverine; Antoine, Axel, Damien,
François et Lionel.
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